La vigilance et les mesures barrières doivent être de mise dans toutes les circonstances et partout dans les murs de l’archipel. A Anjouan, on a constamment zéro (00) cas depuis le 02 février 2024. Le docteur Saindou Abdoulhoussene alias Dr Alibaba, insiste sur les mesures barrières et rappelle les règles reines à respecter scrupuleusement.
Le choléra est une maladie diarrhéique aiguë causée par l’ingestion de la bactérie Vibrio cholerae. Elle est principalement transmise par l’eau et les aliments contaminés par les matières fécales d’une personne infectée. Le choléra peut se propager rapidement dans les zones où les conditions sanitaires sont précaires et les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement sont insuffisantes.
La direction régionale de la santé de Ndzouani a tenu une réunion de sensibilisation sur l’épidémie qui vient de faire son apparition dans nos iles. La réunion était destinée aux différents maires de l’île de Ndzouani ainsi que les préfets, samedi dernier.
Dans le cas spécifique de l’archipel des Comores, il est encourageant de constater qu’Anjouan n’a enregistré aucun cas de choléra depuis le 2 février 2024. Cela témoigne de l’efficacité des mesures prises pour contrôler la propagation de la maladie. On n’est pas sorti de l’auberge, puisque le phénomène du dépotoir sauvage ne disparait pas. Cela est un des facteurs clés de la propagation. Le Maire assure la mise en place d’un ramassage régulier des ordures, heureusement.
Cependant, il est important de rester vigilant et de maintenir les mesures barrières pour éviter une nouvelle épidémie de choléra. Le docteur Saindou Abdoulhoussene, également connu sous le nom de Dr Alibaba, souligne l’importance de respecter scrupuleusement les règles de prévention. Cela inclut la consommation d’eau potable, l’utilisation de toilettes hygiéniques, le lavage régulier des mains avec du savon ou des solutions hydro alcooliques, la cuisson adéquate des aliments, et la bonne gestion des déchets.
Il convient de noter que jusqu’à présent, six patients sont hospitalisés au niveau national en raison du choléra. Bien que ce nombre puisse sembler faible, il est essentiel de prendre en compte le potentiel de propagation rapide de la maladie. Les autorités sanitaires doivent donc continuer à surveiller de près la situation et à prendre les mesures nécessaires pour contenir la maladie.
Au total, 22 cas de choléra ont été confirmés dans l’ensemble de l’archipel. Parmi les personnes testées, 29 ont été dépistées et 22 d’entre elles ont été confirmées positives. Il est intéressant de noter que la moitié des cas sont des cas communautaires, ce qui signifie qu’ils ont été contractés localement, et l’autre moitié est importée, ce qui indique qu’ils ont été introduits dans la région par des personnes infectées venant de l’extérieur.
On compte actuellement six cas actifs, 14 cas guéris et deux décès. Le taux de létalité de la maladie est de 9%, ce qui est relativement élevé. Cela souligne la nécessité d’une prise en charge médicale précoce et adéquate des patients atteints de choléra.
La situation actuelle du choléra dans l’archipel des Comores est relativement sous contrôle, avec zéro cas à Anjouan et six hospitalisations au niveau national. Cependant, il est essentiel de maintenir la vigilance et de respecter les mesures de prévention pour éviter toute nouvelle propagation de la maladie. La sensibilisation de la population et la mise en place de bonnes pratiques d’hygiène sont des éléments clés pour prévenir et contrôler le choléra. Mohéli aussi compte zéro cas.