La pénurie d’eau s’intensifie ces derniers jours au village d’Ongoni Marahani, situé au nord-est de l’île d’Anjouan dans la commune de Bambao Mtsanga. Des nombreux quartiers peuvent passer des jours voire des semaines sans la moindre goutte d’eau. Une situation qui préoccupe la localité d’où plusieurs foyers dépendent de l’ancien réseau d’eau. La grande rivière de Trantringa passe par ce village, mais l’inconscience est pire que la pauvreté. Cette grainière d’arachide de l’ile voit sa terre cultivable délaissée. Un projet évalué à presque 60 millions de nos francs est encours
Cette zone est connue par sa richesse agricole, mais épinglée fortement par la carence en eau organisée et bien conduite. «Nous avons hérité l’agriculture, la carence de l’eau nous place une épine dans le talon et nous n’espérons que la promesse électorale, plus les efforts des villageois» lance le chef du village, Mounir Abdallah. Et «9/10 villageois sont fidèles à la terre. C’est qu’on cultivait la grosse quantité d’arachide. La localité perd ses qualités d’une puissante grainière de l’ile» rappelle Ayouba Raynouss correspondant de la chaine nationale de la région. ONGONI, un village qui manque cruellement d’eau
Ces derniers jours, la pénurie d’eau s’aggrave dans le village d’Ongoni Marahani, situé au nord-est de l’île d’Anjouan, dans la commune de Bambao Mtsanga. Plusieurs quartiers peuvent passer des jours, voire des semaines, sans aucune goutte d’eau. Cette situation est préoccupante pour la population locale, car de nombreux foyers dépendent de l’ancien réseau d’eau qui est maintenant délabré. Malgré la présence de la grande rivière de Trantringa qui traverse le village, cette ressource en eau n’est pas exploitée correctement en raison d’un manque de conscience et d’investissement. En conséquence, les terres agricoles de ce village, qui est connu pour sa production d’arachides, presque abandonnées.
Face à cette situation difficile, les habitants du village lancent un appel à l’aide. Harithou Namaoune, un natif d’Ongoni Marahani, s’exprime lors d’une interview à l’Ortc. Il explique que l’ancien réseau d’eau doit être réhabilité, car les canalisations sont délabrées. Il estime que ce projet coûterait près de 60 millions de Francs Comoriens.
Il est à insister que ce village est réputé pour sa richesse agricole, mais souffre énormément du manque d’eau bien gérée. Le chef du village, Mounir Abdallah, souligne que la pénurie d’eau freine le potentiel agricole de la région et la production d’arachides, qui était autrefois abondante. Un reportage de la chaine nationale de la région, réalisé par Ayouba Raynouss, rappelle que 9/10 des villageois sont fermement attachés à l’agriculture.
La communauté s’est engagée à résoudre ce calvaire dans un délai raisonnable. Des études sont en cours et il est maintenant temps de collecter des fonds afin que les travaux puissent commencer d’ici mars prochain. La vitalité de cette source d’eau mobilise toutes les forces communautaires pour un retour à la normale dans les foyers respectifs. Selon le responsable du comité villageois, l’urgence est palpable et chacun doit participer à la solution.
Il est important de souligner que cette situation dure depuis longtemps et que deux à trois réseaux d’eau sont inutilisables, ce qui est inacceptable. Selon les estimations du bureau d’études, il faudrait investir 60 millions de Francs Comoriens pour remédier à la situation. Une contribution symbolique de chaque foyer sera obligatoire pour réaliser ce projet de réhabilitation d’un réseau de 3 kilomètres, reliant le barrage de Trantringa au village et maintenir à long terme le bon entretien de la source.
Ce qui est à noter, le barrage Trantringa est le fournisseur principal d’eau à la centrale hydraulique d’Ongoni. L’heure est pour les concrétisations des prouesses électoralistes, selon plusieurs citoyens. Un village agricole qui a été visité par le Conseiller Privé d’Azali. Le centre de discussion était dans l’ordre de la création d’emplois dans cette zone où l’eau reste incontournable source principale de l’économie de cette région.
Nabil Jaffar & LGDC