Dans son allocution, le Président de l’Union a rappelé que les défis auxquels l’Afrique fait face représentent une opportunité pour les gouvernements africains de collaborer en vue de rechercher des solutions durables appropriées.

Pour cela, la transition vers des énergies renouvelables représentent une solution viables, notamment en termes d’investissements afin que ceux-ci atteignent au moins 10% de la production d’énergie mondiale d’ici 2028.

Pour l’Afrique, la nécessité d’augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables estimées à 56 gigawatts en 2022, à au moins 300 gigawatts d’ici à 2030, permettrait de lutter contre la précarité énergétique et renforcer l’approvisionnement mondial en énergies propres et rentables.

Le Président a rappelé que durant le Sommet de Nairobi sur le climat en septembre dernier, plus de 23 milliards de dollars de promesses d’investissements dans les énergies renouvelables ont été faites. En effet, ces investissements sont nécessaires pour un continent qui est à l’avant-garde de solutions fondées sur la nature, grâce à des initiatives telles que « l’Initiative pour la restauration des paysages forestiers africains », la Grande Muraille verte et la Grande Muraille bleue ou encore la promotion de l’Économie bleue qui a d’ailleurs fait l’objet d’une Conférence Ministérielle aux Comores en juin dernier.

De plus, le Président a exprimé sa volonté d’aligner l’adaptation au climat sur la transformation des systèmes alimentaires pour que l’Afrique puisse exprimer pleinement son potentiel pour nourrir le monde et se nourrir elle-même.

Enfin, le Président a salué « Le Consensus des Émirats Arabes Unis » adopté durant la Cop 28 qui engage l’ensemble des 195 parties vers la sortie des énergies fossiles avec l’objectif de 1,5°C de réchauffement d’ici la fin du siècle, par rapport à l’ère préindustrielle : «nous devons tous encourager sa mise en œuvre rapide, pour pouvoir enfin juguler durablement les effets des changements climatiques » a conclu le Président.