Le concours Uzuri Waninga se distingue par son approche pluridisciplinaire, englobant écriture et réalisation, et offre un soutien technique aux jeunes d’Anjouan. Pour cette deuxième phase, 29 candidats ont été sélectionnés selon des critères tels que l’originalité du scénario, le jeu des acteurs, et la qualité du son et de l’image. Les enjeux pour ces jeunes talents sont immenses, car leur travail doit susciter des émotions et répondre aux attentes du public, renforçant ainsi leur visibilité et opportunités dans le secteur audiovisuel. Emmanuel Breurec, Directeur de l’alliance française de Mutsamudu, répond aux questions du JLP.
Journal le Politique : Quelles sont les particularités du concours Uzuri Waninga et en quoi il se distingue des autres initiatives de
soutien aux jeunes créateurs de l’archipel ?
Emmanuel Breurec : Pluridisciplinaire, de l’écriture à la réalisation. Finalement, beaucoup de métiers d’une production audiovisuelle.Un vrai accompagnement technique, si souhaité par l’équipe.Tournée vers les jeunes d’Anjouan.
JLP : Sur quels critères s’est déroulée la sélection des 29 candidats pour la deuxième étape du concours, et quels sont les enjeux de cette phase pour les jeunes talents retenus?
EB : Le vote du public (libre). Le jury a des critères précis : ORIGINALITÉ DU SCENARIO (Thème choisi, angle abordé, traitement du sujet)JEU DES ACTEURS (Les acteurs jouent-ils bien leur rôle ?) SON ET IMAGE (Qualité du son et de l’image, originalité de la bande sonore) EMOTIONS TRANSMISES
JLP : Quels types de prix seront attribués lors de la grande finale prévue le 16 novembre prochain, et comment ces récompenses peuvent-elles influencer la carrière des lauréats ?
EB : les grands gagnants seront primés, la charte du concours précise que les prix pour les équipes gagnantes sont :
• 1er prix : 300.000 francs comoriens, voyage de 4 jours à Moroni, et réalisation d’une « web-série » de 12 épisodes.
• 2ème prix : 200.000 francs comoriens, voyage de 3 jours à Moroni, et réalisation d’une « web-série » de 8 épisodes.
• 3ème prix : 150.000 francs comoriens, voyage de 2 jours à Moroni, et réalisation d’une « web-série » de 4 épisodes.
JLP : Comment les deux catégories d’âge (14-17 ans et 18-24 ans) présentes dans le concours Uzuri Waninga impactent-elles le dynamisme de la scène audiovisuelle locale et l’engagement des jeunes dans les arts ?
EB : Catégorie 14-17 : beaucoup de jeunes de l’Alliance, mais pas seulement. Catégorie 18-24 : Un public et des candidats que nous ne connaissions pas. Surpris par le nombre de jeunes intéressés et prêts à se mobiliser pour un travail technique et exigeant.
JLP : Quelle est la signification culturelle du dernier samedi d’octobre évoqué dans le cadre de ce concours, et en quoi cette rencontre a-t-elle contribué à l’essor artistique de l’île ?
EB : Le nombre d’équipes inscrites (60) est impressionnant.
Nabil Jaffar